Que peut-on faire ? [Les solutions]

• Récupérer l'eau du ciel.

L'eau de pluie peut être réucupérée dans de grandes citernes et utilisée pour faire la vaisselle, se laver ou encore arroser les champs, comme cela s'est fait pendant des siècles.

• Les filets attrape-brouillard.

En Afrique du Sud, en Namibie, au Yémen, au Chili, au Pérou, aux Canaries, des filets tendus à flanc de montagne captent les fines gouttelettes d'eau qui composent le brouillard. L'eau s'écoule alors le long du filet, elle est récoltée dans une gouttière et stockée dans un réservoir.

• Pêcher les icebergs.

Et si on tractait des icebergs de l'Antarctique vers les pays qui ont besoin d'eau ? Une idée incroyable aandonnée dans les années 1980 à cause des difficultés techniques et du coût financier de l'opération. Aujourd'hui, l'eau douce des icebergs est récupérée à petite échelle.

• Dessaler l'eau de mer.

Pourquoi ne pas aller chercher l'eau où elle se trouve : dans la mer ? Seul inconvénient, l'eau salée n'est pas buvable. Les usines de dessalement règlent ce problème : l'eau y entre salée et en ressort douce. Cette solution semble idéale, finie la pénurie d'eau potable ! Malheureusment, dessaler l'eau coûte très cher : seul les pays riches peuvent se le permettre.

• Mieux partager l'eau.

Le fleuve du Niger va mal. Pollutions, sécheresse, ensablement, pression démographique, les causes de son mauvais état sont nombreuses. La parition du Niger serait une catastrophe écologique mais aussi humaine. Les populations de la Guinée, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun et du Tchad dépendent de ses eaux pour vivre. Ces 9 pays ont décidé de s'unir pour sauver le fleuve et se sauver.
639 améliorations sont prévues d'ici à 2027 : construction de barrages, reboisement, désensablement, renforcement de sberges ... Grâce à ces aménagements, les populations pourront continuer à profiter des eaux du Niger de manière équitable et pacifique.